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Bonjour à vous,

­­­Vous nous rejoignez tout juste ? Bienvenue ! Nous avons préparé une petite pré­sen­ta­tion des activités du studio, que nous vous invitons à découvrir.

­­Ici Chris­telle Perrin, direc­trice artis­tique associée de Médianes. Je suis res­pon­sable de nos pro­duc­tions gra­phiques sur le web et en papier. C’est un plaisir de vous écrire pour répondre à une question simple : pourquoi le design est-il important dans les médias ?

­Lorsqu’on crée un média, on se demande à quel besoin répondre, à qui s’a­dres­ser, avec quel contenu et quel ton. Pour des raisons de temps, d’expertise ou d’argent, on peut avoir tendance à laisser de côté le design, la forme sous laquelle le média sera présenté au monde. Pourtant, le premier contact qu’on a avec un média passe par son apparence visuelle, et cela nous guide pour décider si le média nous parle, si on a envie d’aller plus loin. C’est pourquoi nous défendons chez Médianes une vision globale, alliant l’éditorial, le marketing, la technique, et le design.

­Nous veillons à la cor­res­pon­dance entre forme et fond afin de poser des bases solides sur les­quelles on pourra ensuite, poten­tiel­le­ment des années durant, construire. C’est un inves­tis­se­ment qui fait gagner beaucoup de temps par la suite, et qui facilite l’identification des publi­ca­tions ou produits. C’est par exemple ce que j’ai imaginé pour la revue Pays, avec son format carré mettant autant en valeur les photos, avec ses car­to­gra­phies per­met­tant un premier contact avec le ter­ri­toire, ou ce que j’ai proposé à La Dis­pa­ri­tion : une direction artis­tique inspirée de la cor­res­pon­dance dactylographiée.

­Par ailleurs, le design joue un autre rôle essentiel : en rendant les documents attrac­tifs, agréables, lisibles, on facilite l’accès à l’information, ce qui est la première étape avant de pouvoir agir. Ce qui est déter­mi­nant pour engager et fidéliser son audience. C’est pourquoi soigner nos propres visuels est au cœur de nos pré­oc­cu­pa­tions depuis le tout début.

­Alors c’est important, mais existe-t-il un danger ? À vrai dire, oui. Si on est libre de soigner son identité visuelle autant qu’on le souhaite, cela ne devrait pas être au détriment de la qualité du contenu, et de la cohérence entre le contenu et le contenant.

­Aussi, la réalité maté­rielle importe : il serait dommage de déve­lop­per une direction artis­tique super, mais tech­ni­que­ment inex­ploi­table par l’équipe du média. C’est la raison pour laquelle il n’existe pas de solution pré-faite, et que chaque projet est pensé en fonction de ses contraintes, afin de déve­lop­per les outils et modalités qui per­met­tront aux porteurs et porteuses de projets d’être autonomes.

­Si cela vous intéresse d’en savoir plus, si vous avez des remarques ou un projet à nous soumettre, vous pouvez nous écrire, je serais ravie de vous lire.